J'ai trouvé la perle ! Mais quelle offre salariale je peux lui faire et combien cela va me coûter ?

Ça y est, vous avez trouvé la bonne personne. Enthousiasme, soulagement… et maintenant, il faut parler argent. C’est à la fois un acte stratégique et un signal fort : vous posez les premières pierres de votre politique RH, même si vous n’en avez pas encore conscience. Voici ce qu’il faut garder en tête :

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1. Est-ce qu’il faut déjà une politique salariale ?

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👉 Pas besoin d’avoir une grille ultra-formalisée, mais oui, il faut réfléchir à une ligne directrice, car :

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• Ce que vous proposez aujourd’hui crée un précédent

• Ce que vous offrez doit être cohérent avec vos moyens… et vos ambitions

• La transparence (ou au moins la cohérence) devient essentielle dès qu’une deuxième embauche se profile

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💡 Posez-vous des questions simples :

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• Quel est le budget maximum que je peux soutenir aujourd’hui ?

• Quel serait un salaire juste pour la valeur créée par ce poste ?

• Quelle est ma vision à moyen terme : suis-je prêt·e à augmenter, à créer des paliers, à offrir des parts, des bonus… ?

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2. Dois-je simplement m’aligner sur la demande du·de la candidat·e ?

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Pas forcément. Vous pouvez écouter, mais vous ne devez pas subir. Une bonne pratique :

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• Comprendre les attentes du·de la candidat·e (fixe, variable, avantages, vision à 1 an)

• Présenter votre réalité (budget, trésorerie, perspectives, évolutivité possible)

• Négocier avec transparence, sans pression

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🎯 L’idée n’est pas de proposer “le plus bas possible”, mais le plus juste et aligné possible, pour éviter les frustrations des deux côtés.

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3. Comment présenter l’offre ?

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📄 Préparez une proposition claire et professionnelle, même si vous êtes “juste deux dans un coworking” :

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• Intitulé du poste et type de contrat

• Salaire brut annuel / mensuel

• Éventuel variable (primes, bonus)

• Avantages éventuels (titres-repas, mobilité, remote, jours off…)

• Date d’entrée en fonction

• Éléments de projection éventuels (revue à 6 mois, perspectives d’évolution, BSPCE si pertinent…)

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✉️ Vous pouvez la présenter oralement d’abord, puis envoyer un document récap (Word ou PDF simple mais net). Ou vous utilisez l'outil magique créée par des jeunes belges : RewardPilot (anciennement Offr).  RewardPilot – Digitalize, design and manage your compensation strategy with ease -

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4. Et s’il ou elle a des questions ?

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C’est bon signe ! Cela montre que la personne est engagée. Préparez-vous à répondre :

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• Sur les évolutions possibles

• Sur les conditions de travail

• Sur l’organisation (horaires, télétravail, etc.)

• Et oui… parfois sur votre propre vision ou modèle économique (eh oui, un candidat peut “vous recruter” aussi !)

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🎯 Restez honnête, humble, et transparent. On ne vous demande pas un plan à 10 ans, mais un cap clair à court terme.

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5. Est-ce que j'ai droit à des aides publiques ?

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En tant que start-up, chaque aide au recrutement est précieuse, et il serait dommage de passer à côté. En Belgique, où les règles peuvent être complexes et diffèrent entre le fédéral et les régions, il est essentiel de bien comprendre les dispositifs auxquels vous pouvez prétendre. Le lieu où vous recrutez joue un rôle clé dans l’éligibilité aux aides.

Avant de vous lancer dans une embauche, prenez le temps de vérifier les aides disponibles : cela peut avoir un impact direct sur votre budget, et pour une jeune pousse, chaque euro économisé compte vraiment.

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En résumé

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Votre première offre salariale n’est pas juste un chiffre. C’est une promesse, un positionnement, une base de relation.

Alors posez-la avec sérieux, mais sans pression inutile. Et surtout, n’hésitez pas à vous faire accompagner si vous avez un doute.